mardi 14 avril 2015

Conseils pour aller au Cambodge

Conseils pour aller au Cambodge

Beaucoup de routards profitent de leur séjour à Hồ Chí Minh-Ville pour passer au Cambodge et se rendre à Angkor. Si vous souhaitez revenir ensuite au Vietnam, Il faut alors demander un visa vietnamien dit « à entrées multiples ». Dans ce cas, bien vérifier que le mot « Nhiều Lần » (multiple) figure en haut. Pas de visa à entrées multiples pour un séjour d’un mois. Trois mois (visa) à entrées multiples : de 90 à 95 U$D.

L'ambassade ne délivre ce type de visas que par l'intermédiaire des agences de voyages. N'oubliez pas, en plus, de demander le visa cambodgien.

Sur le terrain, le visa cambodgien s'obtient très facilement aux différents postes-frontières terrestres ou à l'aéroport de Phnom Penh.

Il coûte près de 25 US$ (18 € ; 20 US$, soit 15 €, à Siem Reap). Prévoir 2 photos d'identité. Valable 1 mois. Sinon, on peut s'adresser aux agences de voyages du « quartier routard » à Hồ Chí Minh-Ville (commission de 1 à 2 US$). Reste aussi la possibilité, bien sûr, d'aller au consulat du Cambodge à Hồ Chí Minh-Ville (un peu plus cher).

Exemption de visa

Une loi vietnamienne accorde une exemption de visa pour les citoyens d'origine vietnamienne et pour les conjoints dont l'époux(-se) est d'origine vietnamienne ainsi qu'à leurs enfants. Cette exemption est valable 5 ans. Il faut en faire la demande auprès de l'ambassade du Vietnam à Paris. Coût : 47 €.

Photocopie du passeport

Bon à savoir : de nombreux hébergements conservent votre passeport à la réception tout au long de votre séjour. C'est une pratique courante au Vietnam, notamment dans les hôtels bon marché. Pensez à apporter une photocopie de votre passeport avec vous et proposez à la réception de l'hôtel de conserver celle-ci plutôt que votre passeport.

Douanes

Il est interdit de sortir des antiquités du Vietnam. Le pays, comme beaucoup d'autres du Sud-Est asiatique, subit le pillage des gangs internationaux d'antiquaires et autres trafiquants. Problème, beaucoup de faïences et de porcelaines récentes, mais fabriquées dans le style ancien, sont en vente dans les boutiques de souvenirs et chez les antiquaires. De même, le Musée national vend des fac-similés fort bien réalisés de porcelaines anciennes. D'où le risque d'avoir à justifier leur achat et à expliquer leur provenance à la douane si celle-ci le découvre. Les douaniers que vous rencontrez sont en général suspicieux (à juste titre), mais parfois aussi de mauvaise foi.

- N'achetez pas d'antiquités, même vendues légalement dans une boutique ayant pignon sur rue. Dans le cas où il s'agirait d'objets ayant simplement l'air d'être anciens, demandez absolument une facture. Si possible, faites préciser dessus que l'objet n'a aucune valeur culturelle ou historique.

- L'alcool de serpent
: est interdit et confisqué par les douanes, en sortant du pays.

Il ne faut pas exclure le fait que, alors que tout est en règle, certains douaniers peu scrupuleux peuvent fixer une amende ou une taxe (et se servent au passage) pour laisser sortir des objets ordinaires. En ce cas, se défendre, ça va de soi (mais en connaissant les limites de la raison face à l'arbitraire...).

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